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Médiumnité…
Je suis quelque peu réservé sur un tel sujet.
Il y a tellement de démarches qui se profilent sous un thème aussi subtil.
 
Dans un premier élan, je peux dire avec beaucoup de conviction que je crois à cette capacité de percevoir des éléments au-delà du rationnel. J’ai la certitude que des personnes sont aptes à ressentir des notions para-normales. Et à les exprimer.
 
J’ai connu une amie très chère qui avait ce don. Elle notait sur une feuille quelques questions d’un problème profond, se laissait descendre dans un état de méditation profonde. Puis son guide lui posait les questions écrites et elle répondait spontanément comme cela lui venait. En émergeant de son état, elle n’aurait pas été capable de répéter ce qu’elle avait dit. Puis sur la base des réponses «reçues », un dialogue avec la personne consultante donnait des résultats qui touchaient l’essence du problème.
 
Mais à côté de telles personnes, combien y en a-t-il qui se considèrent comme médiums ? Qui créent au travers d’un lien de « conseillères » une dépendance qui  ôte aux consultant-e-s toute autonomie et les conduisent presque malgré eux/elles à ne plus oser prendre d’options sans se référer à leur médium-guide.
 
En outre, pour les médiums qui parviennent à entrer en contact avec des êtres supérieurs, quelle garantie ont-ils ? Ils reçoivent des réponses certes. Mais, les êtres de l’au-delà qui leur répondent quels sont-ils ?
Des anges bienveillants, qui ont choisi de nous aider à trouver un chemin de bien-être et de bonheur ?
Des êtres accrochés au matériel, qui n’arrivent pas à se libérer vers la lumière et répondent comme s’ils étaient des forces bienveillantes. Car ils peuvent parfaitement connaître nos attentes et répondre selon ce que nous souhaitons. Mais ils pourraient d’abord être désireux de trouver une âme qui les écoute et les aime pour s’évader de leur solitude et de leurs souffrances.
 
J’ai le sentiment qu’il s’agit d’être particulièrement vigilant.
Autant pour les médiums que pour les personnes qui s’adressent à eux ou à elles, surtout à elles.
Heinz Reber